Jean Pierre Mocky Flingue tout le Monde !

Jean-Pierre Mocky sort un livre, "Cette fois, je flingue !". Un plaidoyer pour la liberté d'expression.

Hier soir, le cinéaste a a donné une conférence de Presse à l'Alcazar, rue Mazarine.Avec mes copains comédiens Omar et Marc, nous sommes allés le titiller (il faut dire qu'il nous avait sous payé dans "alliance cherche doigt"... Extraits :

"Je suis un kamikaze. Je descend tout le monde, sauf mes amis. J'accuse les producteurs, distributeurs, les gaspilleurs des deniers de la culture, les tricheurs des avances sur recettes, les dessous du Festival de Cannes, la parodie des Césars, la fumisterie du cinéma d'art et essai, la face cachée des castings, les cours d'art dramatique".

Et nous les intermittents, on crève !

(Renaud Donnedieu de Vabres) je lui reproche son inefficacité. En 50 ans, il n'y a eu que deux grands ministres de la Culture, Malraux et Lang. Tous les autres sont des nullités. J'attaque aussi le CNC, on ne peut pas s'occuper des artistes quand on est fonctionnaire !

'"On a des films franchouillards qui fonctionnent plutot bien, mais aussi des oeuvres intimistes, Bacri qui couche avec sa femme de ménage, Berling qui tombe amoureux de son copain...Les réalisateurs français ne s'interessent qu'à leur trou du cul".                                                                  Très choqué par la mort de Philippe Noiret, qu'il avait rencontré, il y a quatre mois, ils devaient tourner un film ensembles en janvier 2007           ( photo: Marie Laure Jolibois)

Comments

[lune noire]

Vous avez vu... il y a un jeu concours pour gagner un role dans son prochain film !!! trop fort !!!
j'suis trouvé par hazard sur le site de www.wat.tv

[christophe]

Le vieux Mocky est toujours parmi nous et j'en remercie le bon dieu, pour moi il incarne le sens des valeurs "le parlé vrai", même si dès fois celà choque; le bouradeur de ces dames, je pense qu'il n'a jamais oublier d'ou il vient; pour celà je lui en remercie; 'un bon entendeur '

J'ai toujours voulu le rencontrer un jour, mais malheuresement cette chance m'a pas encore entendu ;

A bientôt, Christophe

[Gilles]

Quand madame la Mort se met à faucher, le moins qu'on puisse dire est qu'elle ne fait pas semblant. Après Francis Girod et Robert Altman, c'est au tour de Philippe Noiret de rejoindre les nuages. Moi, depuis tout môme, j'adore Philippe Noiret. Son ode à la paresse dans Alexandre le Bienheureux m'a influencé au delà de toutes espérances, ma très chère mère m'en est témoin. Ses colères africaines devant Catherine Deneuve dans le film du (presque) même nom de Philippe de Broca m'ont fait comprendre que la plus belle des femmes pouvait être la pire des emmerdeuses. Et surtout, il n'y avait que lui pour immortaliser tous ces baisers de cinéma censurés, nos premiers émois sensuels de petit garçon, dans le bouleversant Cinéma Paradiso. A bien y réfléchir, il me fait penser à mon père qui, alors que nous regardions un film à la télé, moi sur ses genoux parce que toujours petit bonhomme, me disait quand les acteurs s'embrassaient à la dernière image du film :

"- C'est l'amour, Gilles, ferme les yeux..."

[caphi]

Voilà de l'info comme j'aime, Hugo !

Là, au moins tu ne sers pas la soupe à tous ces faux-culs qui t'offrent leurs gueules dans des cocktails où le plus souvent on s'emmerde avec des gens qui n'ont souvent que des conversations qui tournent autour de leur nombril.

Quant à J.P. Mocky, je ne suis pas toujours d'accord avec ses idées "machistes" (je me souviens entre autres de ses déclarations sur le rôle de la femme à l'occasion d'une émisssion de Mireille Dumas avec sa jeune épouse et comédienne) mais quand, dans la profession, quelqu'un ouvre sa gueule et dit tout haut comment ça se passe vraiment, j'applaudis l'artiste !

caphi